Citations correspondant à « chevillé » : 13 citations trouvées dans le Littré
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Cheville ! rédondance inutile ! ROUSSEAU Ém. II cheville
Cheville ! redondance inutile ROUSSEAU Ém. II redondance
Une cheville amovible traversera chaque montant LOUIS (le chirurgien), Instruct. donnée pour la construction de la machine à décoller, 1792, dans Rev. des documents historiques, 3e année, juill. 1875, n° 28, p. 51 amovible
Jusqu'à la cheville du pied Le rendait crottifié SCARRON Virg. trav. V crottifier
Un moellon, une lourde cheville, un mauvais remplissage MALHERBE Lexique, éd. L. Lalanne. moellon
Mais ce n'est rien auprès des versificateurs ; Le dernier des humains est celui qui cheville MUSSET Après une lecture. cheviller [1]
C'est une cheville très inutile que l'énoncé qu'il [le cardinal de Bouillon] fait que le roi est grand maître de l'ordre SAINT-SIMON 279, 27 cheville
Je répondis au P. Letellier que je n'avais jamais cru nos ducs aller à la cheville du pied d'un comte d'Orient [empire de Constantinople] SAINT-SIMON 369, 128 cheville
Or pour maintenant ne se dit point ; ce mot est la cheville ordinaire des vieux poëtes français ; surtout du Bellay s'en est fort escrimé MALHERBE Lexique, éd. L. Lalanne. escrimer
Que me parles-tu, Vallier, de m'occuper à faire des tragédies ? la tragédie court les rues ; si je mets les pieds hors de chez moi, j'ai du sang jusqu'à la cheville DUCIS Corresp. à M. Vallier (sans date, mais pendant la terreur). tragédie
On sait qu'un noeud est une espèce de cheville adhérente à l'intérieur du bois ; on peut même connaître à peu près, par le nombre des cercles annuels qu'il contient, la profondeur à laquelle il pénètre BUFFON Hist. nat. part. exp. Oeuvr. t. VIII, p. 182, dans POUGENS. noeud
On passe dans le col de chaque esclave une fourche de bois de huit à neuf pieds de long ; une cheville de fer rivée ferme la fourche par derrière, de manière que la tête ne puisse pas passer RAYNAL Hist. phil. XI, 17 fourche
À la face des dieux est ce qu'on appelle une cheville ; il ne s'agit point ici de dieux et d'autels ; ces malheureux hémistiches qui ne disent rien parce qu'ils semblent en trop dire, n'ont été que trop souvent imités VOLTAIRE Comm. sur Corn. Othon, I, 1 hémistiche